La diffusion de l’épisode 3 de « Qui veut être mon associé ? » sur M6 a mis en lumière la marque Funkie et suscité un vif intérêt autour de leur produit phare, une gomme destinée à la perte de poids. Malgré une présentation prometteuse et la présence de l’investisseur Patrick Bruel, aucun accord n’a été signé avec les membres du jury. Que s’est-il réellement passé lors de cette émission ? Le succès médiatique suffit-il à compenser cette absence d’investissement ?
La stratégie derrière la gomme perte de poids proposée dans « Qui veut être mon associé ? »
La gomme perte de poids n’est pas un simple produit parmi d’autres. Les cofondateurs de Funkie, Camille Azoulai et Adrien Decastille, ont développé une offre innovante visant à révolutionner les habitudes du petit-déjeuner. En s’appuyant sur des formulations plus saines que celles proposées par les géants industriels, ils souhaitent séduire une clientèle en quête de mieux-être et de produits naturels.
Leur démarche a clairement séduit par sa double promesse : un produit amélioré pour la santé qui s’intègre dans une tendance forte de consommation responsable. La gomme, en tant que format, répond à une demande de praticité et de plaisir, notamment pour ceux qui veulent éviter les quantités caloriques importantes au petit-déjeuner tout en conservant un aliment savoureux.
Cette proposition, ancrée à la fois dans le bien-être et dans un mode de vie plus sain, place la marque Funkie sur un créneau porteur et en adéquation avec les préoccupations actuelles du grand public.
La rencontre sur le plateau : enjeux et raisons du refus des investisseurs
Lors de leur passage dans l’émission, les cofondateurs ont sollicité 300 000 euros en échange de 5 % du capital. Un investissement destiné à financer l’agrandissement de leur usine et à accélérer le développement industriel. Pourtant, cette demande n’a pas trouvé d’écho favorable chez les jurés, malgré un certain enthousiasme pour les produits présentés.
Selon Adrien Decastille, plusieurs éléments ont freiné les négociations. Tout d’abord, Éric Larchevêque, un acteur clé du jury, ne souhaitait pas s’engager dans le secteur agroalimentaire (« food »). Cette réserve a impacté la dynamique de groupe, d’autant que d’autres investisseurs, comme Kelly Massol et Marc Simoncini, attendaient qu’Éric s’associe à leur proposition, ce qui n’a finalement pas eu lieu.
Le manque d’adéquation entre les compétences des investisseurs et les besoins du projet a aussi constitué un obstacle. La marque souhaitait un accompagnement industriel pour ouvrir leur usine, un domaine moins familier pour certains investisseurs plutôt orientés vers le marketing ou le e-commerce. Cette divergence a amoindri les chances de conclusion d’un accord, malgré l’intérêt manifeste pour les produits.
Le coup de boost médiatique post-émission et ses conséquences sur la marque
Si aucun deal n’a été conclu, la diffusion de l’épisode a toutefois généré un impact commercial spectaculaire. En l’espace d’une heure, Funkie a réalisé un chiffre d’affaires en ligne équivalent à celui d’une année complète, témoignant du pouvoir d’attraction énorme de la visibilité offerte par le programme.
Cette vague d’engouement n’a pas seulement entraîné une hausse des commandes. Elle a renforcé la notoriété de la marque en générant plusieurs milliers de nouveaux abonnements sur les réseaux sociaux, un afflux de messages d’investisseurs potentiels et des sollicitations inattendues, y compris d’un grand groupe industriel intéressé par une usine à vendre.
L’équipe de Funkie a dû anticiper ces effets en ajustant son stock et en optimisant l’expérience client, particulièrement sur le site e-commerce, pour pouvoir répondre à cette nouvelle demande. Cette étape a souligné l’importance de la préparation logistique et commerciale lors d’un passage télé à fort impact.
Les perspectives de développement et la levée de fonds toujours en cours
Suite à l’émission, Funkie poursuit son déploiement avec l’ouverture prochaine de nombreux points de vente dans des enseignes majeures comme Intermarché, Carrefour ou Monoprix. Le développement du e-commerce reste également une priorité, notamment pour fidéliser une clientèle acquise grâce à la visibilité médiatique.
Concernant la levée de fonds initialement envisagée, elle est toujours active mais mise en pause stratégique. La société a préféré attendre les retombées post-émission avant de finaliser des opérations financières, ce qui révèle une approche prudente et réfléchie. Cet intervalle permet aussi de capter des investisseurs plus ciblés, notamment ceux susceptibles d’apporter des compétences industrielles indispensables pour la prochaine phase.
Un élément à souligner est la prochaine rencontre prévue avec Kelly Massol, jurée de l’émission, dans les locaux de son entreprise. Cet échange témoigne d’une réelle volonté de tisser des partenariats sur le long terme, au-delà des négociations télévisuelles.
Ce que révèle l’expérience Funkie sur les enjeux du financement en food tech
La situation vécue par Funkie illustre un défi récurrent pour les start-ups innovantes dans le secteur alimentaire. Trouver un investisseur capable d’apporter à la fois du capital et des expertises spécifiques – ici industrielles – n’est pas aisé. Les profils d’investisseurs se révèlent souvent très spécialisés, posant la question de l’adéquation entre les besoins du projet et le réseau sollicité.
Autre aspect important, la crédibilité d’un produit sain et original peut séduire mais ne suffit pas à garantir un investissement. La dimension industrielle et logistique, souvent coûteuse et complexe, représente un frein pour certains acteurs du capital-risque qui préfèrent s’orienter vers des solutions plus digitales ou à forte croissance rapide.
Enfin, la visibilité offerte par une émission télé comme « Qui veut être mon associé ? » apparaît comme un formidable tremplin commercial, capable de générer un afflux massif de consommateurs. Cette médiatisation favorise l’émergence de nouvelles opportunités, parfois aussi porteuses que les seuls apports d’argent.
Impact humain et retour des fondateurs sur cette aventure entrepreneuriale
Malgré la déception ressentie suite au refus d’investissement, les cofondateurs affichent une maturité émotionnelle et stratégique. Ils insistent sur l’importance d’adopter une approche globale, ne visant pas uniquement l’injection de capital mais aussi l’apport de compétences adaptées et un soutien long terme. Cette expérience leur a permis de renforcer leur réseau et de capter des opportunités jusque-là insoupçonnées.
Ils évoquent également un apprentissage précieux sur la préparation à la médiatisation et la gestion des flux suite à une exposition télévisuelle. L’effet de reconnaissance sur le marché, la confiance accrue des consommateurs, mais aussi le contact avec des investisseurs sont autant d’éléments qu’ils entendent valoriser pour la suite de leur aventure.
Ce témoignage humain montre qu’au-delà des chiffres, l’entrepreneuriat reste une dynamique complexe qui mêle passion, patience et adaptation continue.
En définitive, la gomme perte de poids Funkie dans « Qui veut être mon associé ? » offre un cas d’école à la fois sur les défis du financement en agroalimentaire et sur le pouvoir transformateur d’une visibilité médiatique réussie.
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